«Je venais de passer douze ans à être en colère, à penser la mort comme une ennemie qui ne pouvait causer que de la peine, de la noirceur et du vide. Et soudain, je découvre qu'elle est aussi une délivrance, qu'elle peut être douce et libératrice.
– Maman, tu vas peut-être me prendre pour une folle, mais mes mots sont trop faibles pour décrire ce que je viens de vivre. C'est un cadeau précieux que je n'oublierai jamais.
Désormais, il est clair dans mon esprit que je veux travailler avec les morts pour apaiser les vivants. À partir de là, j'entame de véritables recherches pour devenir thanatopractrice et je ne lâche plus l'affaire.»