La géographie classique des années 50 n'éclaire qu'imparfaitement des sociétés dont l'urbanisation et l'industrialisation s'accélèrent. En relisant avec une distance critique ses travaux, Paul Claval présente un panorama complet des évolutions de la discipline qui se doit de rendre compte de la diversité des hommes, de leurs problèmes d'identité, du sens qu'ils donnent aux paysages et territoires dans lesquels ils vivent : ce tournant culturel conduit à une analyse approfondie des réalités humaines.