Il reste la poussière : Prix Landerneau Polar 2016 - Sandrine Collette

Il reste la poussière : Prix Landerneau Polar 2016

Par Sandrine Collette

  • Date de sortie: 2016-01-25
  • Genre: Policier et suspense
Score: 4
4
From 23 Ratings

Description

// Prix Landerneau Polar 2016 //
La presse en parle...
L'EXPRESS : "Cette femme a un don. Le don de se fondre dans des terres inconnues et inhospitalières, et d'en faire émerger, comme par magie, les aspérités les plus rugueuses et les beautés les plus cachées."
LIRE : " Une mécanique implacable sur la cruauté et la rédemption, à l'écriture tout en sécheresse."
ELLE : "La confirmation"
FRANCE INTER : "Une des romancières les plus accomplies de la littérature noire."

Patagonie. Dans la steppe balayée de vents glacés, un tout petit garçon est poursuivi par trois cavaliers. Rattrapé, lancé de l’un à l’autre dans une course folle, il est jeté dans un buisson d’épineux.
Cet enfant, c’est Rafael, et les bourreaux sont ses frères aînés. Leur mère ne dit rien, murée dans un silence hostile depuis cette terrible nuit où leur ivrogne de père l'a frappée une fois de trop. Elle mène ses fils et son élevage d’une main inflexible, écrasant ses garçons de son indifférence. Alors, incroyablement seul, Rafael se réfugie auprès de son cheval et de son chien.
Dans ce monde qui meurt, où les petits élevages sont remplacés par d’immenses domaines, l’espoir semble hors de portée. Et pourtant, un jour, quelque chose va changer. Rafael parviendra-t-il à desserrer l’étau de terreur et de violence qui l’enchaîne à cette famille ?

Avec ce quatrième roman, sombre, planté dans une nature hostile et sublime, Sandrine Collette explore une relation familiale terrible, et la rédemption, possible ou non, d'un enfant qui a gardé son humanité. Depuis Des Nœuds d’acier, Grand Prix de littérature policière, l'auteur « confirme avec éclat qu’elle a tout d’une romancière accomplie. » (François Busnel, L’EXPRESS)

Évaluations

  • Violent et noir

    3
    PAr Manika27
    Un livre bien différent de précédents. Il y a moins d'action, l'horreur est plus psychologique mais les personnages sont bien décrits. La nature elle aussi est hostile : les grands espaces arides et difficiles à vivre, la dureté de la vie à ferme avec la tonde des moutons et le mariage des bovins. Une vie dure qui marque les personnages, les enferme dans un profond silence et où les coups et les regards haineux sont les seuls moyens de communication. Une petite parenthèse à la poursuite de chevaux avalés permet d'alléger le propos et fait découvrir une autre vie de liberté et de presque bonheur. Mais ce n'est qu'une parenthèse, léger rayon de soleil dans ma noirceur de cette poussière.

Commentaires