Suite de dits et de contes inspirés de la Renaissance dont l’enjeu tend vers un questionnement unique : Comment l’homme imagine-t-il sa place dans l’univers en 1600 ? Le spectateur y croise les chemins du bateleur Fouquetille qui l’entraîne dans son explication alchimique du monde, du peintre Aonius, perspectiviste et portraitiste inspiré, élève de Holbein, qui lui propose une vision anamorphique et symbolique, du philosophe et mathématicien Aïphos (anagramme de Sophia) néoplatonicien érudit, qui l’invite à contempler le ciel dans le système copernicien revu par Giordano Bruno et son infinitude. Trois cheminements différents et pourtant comparables, porteur d’un idéal de renouveau du savoir et de partage des connaissances.