Mise à l’épreuve d’une conscience qui se trouve et s’égare, la poésie voyage dans l’inconnu. Née de la mémoire, elle s’ébauche dans l’ouvert, l’inachevé. Du désir, qui la porte, elle se veut encore la substance la plus précieuse : un peu de la parole du dehors, du souffle qui traverse le temps. Le livre, simulacre, n’en outrepasse pas l’image. Il aime qu’elle se dissipe dans la voix.