Les partis et les clubs ont leur tribune. Georges Izard a voulu traduire l’état d’esprit de Français qui n’ont aucun moyen de s’exprimer et qui éprouvent un certain désenchantement. Il l’a fait sans cette hargne que le général de Gaulle reproche à ses détracteurs. Il a évité de recourir à un appareil de références techniques. Il n’a utilisé que le bon sens populaire. C’est ce qui lui a permis d’aborder d’entrée les grands sujets sur le ton le plus digne et avec le plus de force : la bombe, l’aide aux pays sous-développés, l’entreprise neutraliste du général, le conflit entre la grandeur de prestige et la grandeur de prospérité. Il a essayé de percer les intentions lointaines du Chef de l’État et de découvrir vers quel destin durable était entraînée la France. Dès lors surgissaient des inquiétudes. Sont-elles les vôtres ? Cet ouvrage vous aidera à le savoir.