Un homme se souvient de celui qui lui a sauvé la vie, son cousin, né à Kiev, émigré à Berlin, puis à Paris : Georges Margolin. Héros de la guerre, il devient chef de la jeunesse pétainiste, avant d'entrer dans la Résistance. Arrêté, déporté, il meurt à Auschwitz. À travers la tragédie de la guerre, le drame de l'émigration, une vie amoureuse violente et décevante, les faits d'armes, Vichy, le courage et l'ennui - évoqués comme autant de forêts obscures où il trace sa voie -, le romancier cherche à reconstituer un temps perdu, et emprunte au souvenir et à l'imagination, de quoi recréer la vie d'un homme en même temps que lui donner sens.