Trois millions de chômeurs, est-ce une fatalité ? On finirait par le croire, à écouter beaucoup d'hommes politiques : « C'est la rançon de la productivité », dit l'un ; « Nous ne pouvons faire mieux que du traitement social », dit l'autre.
Philippe de Villiers ne partage pas la résignation qui s'est emparée des responsables du pays comme de ses administrateurs. Encore faudrait-il, pour mettre un terme à l'augmentation continue du chômage, en finir avec un certain nombre d'idées fausses qui ont contaminé jusqu'aux libéraux.
Dans la foulée de la campagne qui s'est engagée, au nom de « Combat pour les valeurs », contre le traité de Maastricht, Philippe de Villiers dénonce avec la même force de conviction l'aveuglement des technocrates de Bruxelles et du GATT, et le triomphe de l'idéologie du libre-échangisme simpliste qui, en abandonnant la « préférence communautaire », condamne nos industries à se « délocaliser » dans les pays à la main-d'oeuvre bon marché.
Un livre essentiel, à lire avant qu'il ne soit trop tard.