Propos d'un biologiste (2). De ma faculté à ma ville - Gaston-Pierre Dastugue

Propos d'un biologiste (2). De ma faculté à ma ville

Par Gaston-Pierre Dastugue

  • Date de sortie: 1987-01-01
  • Genre: Romans et littérature

Description

Déjà en 1970, sous le titre "En marge du laboratoire. Propos d’un biologiste", l’auteur avait cherché à s’exprimer, face aux hommes et aux choses, dans un langage différent de celui de sa spécialité. Aujourd’hui, dans le présent ouvrage, "De ma faculté à ma ville. Propos d’un biologiste, nouvelle série", le docteur Gaston-Pierre Dastugue, qui a « vécu » la transformation de notre école de médecine en faculté, et eut la joie de collaborer à la formation professionnelle de milliers d’étudiants en médecine et en pharmacie, revient sur quelques aspects de ce passé, sans négliger pour autant les perspectives d’avenir. Ainsi, voyons-nous revivre sous sa plume la physionomie des dix anciens Maîtres qui furent, successivement, les directeurs de l’école ; le déroulement des séances solennelles de distribution des Prix ; l’exercice de la médecine à Clermont, dans le sillage de Laennec, et le siècle qui a suivi. Quant à la vie et aux travaux de Pasteur en notre ville, lors de la guerre de 1870-1871, encore lui faut-il aborder le sens revêtu — de nos jours — par la fameuse expérience sur la génération spontanée. De même, la question du déterminisme déjà posée par Descartes, bien établie par Claude Bernard et reprise par Jacques Monod, lui permet de développer ses réflexions personnelles. Également, quand il traite de l’œuvre accomplie par Bergson — professeur au Lycée de Clermont (1883-1888) — et remise en jeu par les nouvelles méthodes d’exploration de l’activité cérébrale ou, autre domaine, des séjours de Barrès et de Paul Bourget en Auvergne, aux aspects parfois inattendus. Mais, l’Auvergne a-t-elle été pénétrée — dans son mysticisme — de manière plus profonde que par Joseph Malègue dans son inoubliable "Augustin ou le Maître est là", revu ici sous un nouvel angle. Certes, les allocutions de circonstances, requises — pour un universitaire — par la vie de tous les jours, et où resurgissent les voix d’Henri Pourrat, d’un Lucien Gachon, d’un Pierre-François Fournier et autres. Mais les problèmes posés à l’homme d’aujourd’hui par les sensationnelles découvertes de la biologie, et relatives à son essence même, ou l’application de l’informatique au développement de la culture, ne pouvaient pas ne pas être largement évoqués, et les conclusions — révolution biologique d’une part, révolution culturelle de l’autre — ne pas servir à l’achèvement de l’ouvrage.

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