Le second volet du triptique «La rééducation sentimentale», par la future référence du roman féminin français, Emma Cavalier.
Il y a de ces choses dont on pense qu'elles sont immuables, éternelles. Les bouddhas d'Afghanistan, les forêts d'Amazonie, les tours du World Trade Center, les glaces de la banquise... Jusqu'au jour où l'on réalise qu'elles peuvent disparaître avec la même fragilité qu'un papillon éphémère et que le monde en sera changé à jamais. Le couple formé par Étienne et Valérie, c'était un peu cela. Le symbole d'un amour que rien ne peut détruire. Jusqu'au jour où...
Lorsqu'après quinze ans de vie commune, le poids du temps qui passe devient insupportable, Étienne et Valérie se déchirent et se séparent. C'est la tempête dans leur entourage : amis, parents, enfants, chacun a son mot à dire. Si la naissance de l'amour a lieu dans l'intimité, une rupture est l'affaire de tous et chacun, à sa manière, veut y avoir sa place.
Sous les yeux de leurs proches, Étienne et Valérie tentent de se reconstruire, chacun de leur côté. À travers leurs souvenirs les plus torrides, nous revivons les quinze années de sexe et d'amour sur les décombres desquelles naîtra la suite de leur histoire. Une ultime quête de soi et de l'autre, qui vient clore la trilogie de La rééducation sentimentale.
Servi par une écriture fine, précise et sensuelle, Un sentiment d'éternité confirme Emma Cavalier comme la romancière du sentiment amoureux.