Le 16 juin 1940, Aristides de Sousa Mendes, alors Consul du Portugal à Bordeaux, désobéit aux ordres de Salazar. Il accorde à tous ceux qui le demandent un visa pour le Portugal, sauvant ainsi des milliers de vies.
De nos jours, deux colocataires, Arnaud le comédien et Blanche la romancière, traversent des difficultés personnelles et professionnelles. Arnaud suggère à Blanche de lui écrire une pièce de théâtre, dans laquelle il jouerait le rôle d'Aristides. Blanche, trouvant l'idée convenue, refuse.
Mais qui est donc ce personnage habillé à l'ancienne qui, soudain, apparaît à Blanche et lui demande de l'aider à recouvrer la mémoire ?
"Le procédé littéraire utilisé par l'auteure pour nous faire rencontrer les multiples personnages de cette histoire, interprétée par trois acteurs seulement, est d'autant plus subtil qu'il déborde du sujet initial pour nous faire toucher de près le processus d'écriture d'un texte théâtral. Il permet également aux comédiens de prendre de la distance avec les faits historiques évoqués, et d'aborder avec humour une situation dramatique, la rendant ainsi accessible à un très large public. Il souligne enfin l'actualité de son sujet : il est plus que jamais nécessaire d'opposer la force de la conscience et des convictions à des pratiques dégradantes de discrimination." Laurence Pérou, Sud-Ouest
"Une leçon de grandeur et d’humanité, toutes notions défaillantes au regard de l’actualité. Béatrice Hammer, dont nous avons exalté ici-même le talent (cf. À la lisière des vagues et La petite chèvre de Béatrice Hammer face au champ littéraire) trouve dans cette nouvelle écriture dramatique un étonnant élargissement de son champ d’action littéraire. Son texte se lit d’un trait, avec agrément et saveur." Albert Bensoussan, Unidivers