Il n’existe pas une religion mais des religions dans la Rome antique. En effet, le monde romain est riche d’une très grande diversité religieuse marquée par le polythéisme, avec des milliers de divinités et tout autant de cultes, traversé par d’innombrables influences (grecques, phéniciennes, égyptiennes…). Malgré l’unification politique romaine, circulations, transferts voire syncrétisme se développent, qui influencent la culture et la religion traditionnelles. La religion romaine s’avère très perméable aux emprunts et aux assimilations (à l’exception des monothéismes – judaïsme, puis christianisme – vus comme des incongruités, voire des dangers puisqu’ils refusent le culte impérial.)Cet ouvrage nous plonge dans l’univers religieux des Romains, de la Rome mythique à l’avènement du christianisme, et montre l’omniprésence de la religion dans la sphère publique autant que privée : elle s'exerce dans les temples, mais aussi dans les maisons, les rues, les quartiers, à côté des fontaines, au bord des chemins… L’année est rythmée par un très grand nombre de fêtes religieuses, de cérémonies et de pèlerinages, qui reflètent la très grande diversité des religions, des croyances et des populations qui habitent le monde romain.