Que dirait aujourd’hui Hannah Arendt en apprenant que Benjamin Netanyahu a créé une agence gouvernementale de « l’identité nationale juive » ? Dès 1951, elle alertait des dangers qui guettaient l’État-nation Israël à sa création : « Cette solution de la question juive n’avait réussi qu’à produire une nouvelle catégorie de réfugiés, les Arabes accroissant ainsi le nombre des apatrides et des sans-droits de quelque 700 000 à 800 000 personnes. »