1937. Betty, âgée de dix-sept ans, quitte tout ce qu’elle a toujours connu, son Hälsingland natal, sa mère, ses frères, pour rejoindre la capitale où l’attend une position de femme de chambre chez un riche médecin. Elle qui ne sait du monde que ce qu’elle en a lu dans les livres bout d’excitation. Dans le train déjà, elle rencontre un homme passionnant, professeur d’origine juive, qui partage son goût pour la littérature…
Mais, une fois arrivée en ville, Betty déchante vite : elle doit supporter le mépris de l’épouse de son employeur et travaille du matin au soir. Elle n’a même plus le temps de lire.
Heureusement, elle trouve une alliée en Viola, la bonne de la maison voisine, qui lui montre les rouages du service et lui sert de guide. Betty arpente avec elle les rues grouillantes de vie de Stockholm où tout l’émerveille. Comme l’amour, impossible, qu’elle éprouve pour Martin, l’homme du train qui lui a glissé son adresse dans un livre. Martin, qui, bientôt, disparaît sans laisser de trace…
Véritable phénomène en Suède, La Fille du Hälsingland raconte le parcours d’une jeune femme courageuse et attachante dans les années qui précèdent la Seconde Guerre mondiale à Stockholm. Un bijou de roman, le premier d’une série, porté par une héroïne singulière inoubliable.
Traduit du suédois par Carine Bruy
À propos de l’autrice
Katarina Widholm est née en 1961 à Hälsingland. Elle s’est lancée dans l’écriture avec des livres pour enfants ; La Fille du Hälsingland est son premier roman pour adultes. Saluée par la critique, nommée pour de nombreux prix, cette saga familiale a déjà convaincu près de 200 000 lecteurs en Suède.