Retracer la croissance d’une idée ou d’un mouvement social offre un aperçu de notre façon de penser la santé et ses troubles. Dans notre société canadienne, l’acceptation sociale émerge comme un pilier fondamental de la coexistence harmonieuse. Ce concept transcende les frontières culturelles et linguistiques, offrant un terrain commun où les individus peuvent se sentir reconnus, valorisés et respectés. Au coeur de l’acceptation sociale se trouve l’empathie. Grossièrement, c’est se mettre à la place des autres, à comprendre leurs expériences et leurs perspectives, même lorsqu’elles diffèrent des nôtres. Elle est remise en cause à maintes reprises comme au Québec en matière environnementale avec l’implantation d’une usine de batteries ou d’implantation d’éoliennes, ou encore comme à Vancouver avec les usagers de drogues et les sans-abris. L’éducation joue un rôle crucial dans la promotion de l’acceptation sociale. Ainsi, en intégrant des programmes axés sur la sensibilisation interculturelle et la lutte contre la discrimination, les écoles peuvent former les jeunes à devenir des citoyens du monde conscients et respectueux.