Le clerc au Moyen Âge - Raphaela Averkorn, Sylvie Bazin-Tacchella, Jeanne-Marie Boivin, Marie-Rose Bonnet, Danielle Buschinger, Régine Colliot, Denis Collomp, Micheline De Combarieu Du Grès, Christiane Deluz, Joëlle Ducos, Christine Ferlampin-Acher, Gérard Gouiran, Jean-Guy Gouttebroze, Yves Grava, Angelika Gross, Marie-Geneviève Grossel, Denis Hue, Alain Labbé, Jean Lacroix, Dominique Lagorgette, Jean-Luc Leclanche, Marie-Thérèse Lorcin, Christopher Lucken, Miléna Mikhaïlova, André Moisan, Jean-Marc Pastre, Linda Paterson, Marie-Jane Pinvidic, May Plouzeau, Daniel Rocher, Arlette Sancery, Chantal De Saulnier, Wolfgang Spiewok, Jacqueline Thibault-Schaefer, Richard Trachsler, Jean-Jacques Vincensini, Jacques Voisenet & Isabelle Weill

Le clerc au Moyen Âge

Par Raphaela Averkorn, Sylvie Bazin-Tacchella, Jeanne-Marie Boivin, Marie-Rose Bonnet, Danielle Buschinger, Régine Colliot, Denis Collomp, Micheline De Combarieu Du Grès, Christiane Deluz, Joëlle Ducos, Christine Ferlampin-Acher, Gérard Gouiran, Jean-Guy Gouttebroze, Yves Grava, Angelika Gross, Marie-Geneviève Grossel, Denis Hue, Alain Labbé, Jean Lacroix, Dominique Lagorgette, Jean-Luc Leclanche, Marie-Thérèse Lorcin, Christopher Lucken, Miléna Mikhaïlova, André Moisan, Jean-Marc Pastre, Linda Paterson, Marie-Jane Pinvidic, May Plouzeau, Daniel Rocher, Arlette Sancery, Chantal De Saulnier, Wolfgang Spiewok, Jacqueline Thibault-Schaefer, Richard Trachsler, Jean-Jacques Vincensini, Jacques Voisenet & Isabelle Weill

  • Date de sortie: 2014-01-17
  • Genre: Histoire de l’Europe

Description

Quelle image plus omniprésente que celle du clerc dans la littérature populaire de la fin du Moyen Âge ? De toutes les classes sociales évoquées, le clergé vient en tête lorsque l’on s’intéresse à des textes comme les Cent Nouvelles nouvelles, les Évangiles des Quenouilles, la Farce de Maistre Pierre Pathelin et Maistre Mimin estudiant. Ce n’est pas toujours avec respect que ces personnages sont traités, bien loin de là. La littérature médiévale n’a rien à apprendre sur la catharsis, et, fréquemment, la classe intellectuelle dirigeante est tournée en dérision. Les intellectuels au Moyen Âge n’ont pas bonne presse. Pourtant, le clergé séculier est souvent lui-même à l’aval de ces descriptions peu flatteuses dont nous traiterons ici. Cette situation peut donc, à première vue, relever du paradoxe. Comment, en effet, un groupe dominant et marginal peut-il fournir à la critique populaire déjà existante dans la rue d’autres éléments de dédain ? Cultiverait-on déjà le culte de l’écrivain incompris ? S’agit-il, au contraire, d’une critique acerbe émanant de l’intérieur-même du groupe qui la couve en son sein ? Doit-on y voir des querelles intestines d’ordres monastiques, de chapelles intellectuelles dignes du Nom de la Rose ?

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