En écrivant cette préface, mon but n’est pas de rechercher oiseusement si j’ai mis au théâtre une pièce bonne ou mauvaise: il n’est plus temps pour moi; mais d’examiner scrupuleusement, et je le dois toujours, si j’ai fait une oeuvre blâmable. Personne n’étant tenu de faire une comédie qui ressemble aux autres; si je me suis écarté d’un chemin trop battu, pour des raisons qui m’ont paru solides, ira-t-on me juger, comme l’ont fait MM. tels, sur des règles qui ne sont pas les miennes? imprimer puérilement que je reporte l’art à son enfance, parce que j’entreprends de frayer un nouveau sentier à cet art dont la loi première, et peut-être la seule, est d’amuser en instruisant? Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit.