À l’occasion du 30e anniversaire de la mort de Michel Audiard, son fils Bruno a décidé d’ouvrir ses archives. Il en a retiré des scénarios autrefois confiés par le maître, pieusement conservés. Du brutal.
Avec l’aide de Philippe Durant, audiardphile confirmé, il a passé chacun d’eux au tamis, pour en extraire des pépites : des répliques sacrifiées au montage, des séquences passées à la trappe, des personnages mis à l’écart. D’où des répliques inédites pur jus, jamais entendues sur grand écran. Attention : pas du toc ! De la joncaille poinçonnée Audiard. Le talent à l’état brut. Dans leur lancée, les deux orpailleurs partirent en quête d’autres sources aurifères, non moins fournies.
Les Tontons flingueurs, Un singe en hiver, Le cave se rebiffe, Flic ou voyou, Les Barbouzes, Un taxi pour Tobrouk… et une cinquantaine d’autres révèlent enfin leurs secrets. À faire pâlir les envieux. À lire et à relire par les amateurs. Michel Audiard n’écrivait pas pour ne rien dire. En voici plus de 500 nouvelles preuves.
Chaque réplique est commentée avec la pertinence qui fit le succès du Petit Audiard illustré.
« C’est pas possible ! C’est l’auberge des Adrets ! La forêt de Bondy ! Ça tourne au cauchemar ! » Alfred Mullanet (Michel Serrault) dans Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques
Grand connaisseur de l’œuvre de son père, Bruno M. est aussi amateur de polars. La preuve : son premier est sorti en 2014.
Considéré comme l’un des plus fins spécialistes de l’univers audiardien, Philippe Durant a écrit plusieurs livres sur le sujet dont Le Petit Audiard illustré par l’exemple et Michel Audiard en toutes lettres.