Le Joueur (Edition Illustrée) - Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski

Le Joueur (Edition Illustrée)

Par Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski

  • Date de sortie: 2022-10-30
  • Genre: Classiques

Description

Le Joueur (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée) * Inclus une courte biographie de Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski Descriptif : Le jeu brûle tout. Il est la passion. Il est le rêve. L'enfer et la démesure. Le révélateur des abîmes de l'âme et l'ignoble concentré de la comédie bourgeoise. Il est l'argent! Autour de ses tapis, le général déchu se fait l'esclave du marquis et attend le décès de la richissime Baboulinka, sa tante. Hypothèques... Héritages... Intrigues... Corruption morale sur fond de bonnes manières. Qui donc résistera à ce tourbillon de folie? Dans ce désordre furieux, Alexis succombe à son tour au cancer du jeu. Le jeune précepteur veut séduire l'intraitable Pauline, belle-fille de son employeur. Il est pauvre et doit devenir riche. Il veut surprendre et se tuerait pour ça. Extrait : La catastrophe dont je pressentais alors l’approche a été plus prompte encore que je n’avais pensé. Tout cela a été passablement tragique, du moins pour moi. Je ne puis encore comprendre ce qui m’est arrivé. C’est comme un rêve ; ma passion même a passé ; elle était pourtant forte et réelle. Où est-elle maintenant ?… Me voilà seul, tout seul. L’automne commence, les feuilles jaunissent. J’habite toujours la même petite ville, triste. (Oh ! qu’elles sont tristes, ces villes allemandes !) Au lieu de réfléchir à ce qu’il convient que je fasse, je vis sous l’influence des événements accomplis, pris encore dans le récent tourbillon qui m’a rejeté loin de mon centre naturel… D’ailleurs, peut-être arriverai-je à voir clair dans l’avenir, si je parviens à me rendre compte de ma vie durant tout ce mois passé. La démangeaison d’écrire me reprend. Et pourtant je prends à la pauvre petite bibliothèque de l’endroit les volumes de Paul de Kock (dans la traduction allemande !) que je déteste, mais que je lis : pourquoi donc ? Est-ce pour conserver le souvenir du cauchemar qui vient de finir, que je fuis toute occupation sérieuse ? M’est-il donc si cher ? Eh ! certes ! dans quarante ans j’y songerai encore…

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