Comment convaincre son interlocuteur ? Comment le persuader d’adhérer à votre opinion ou de répondre favorablement à votre projet ? Lincoln dit que celui qui a une bonne idée mais ne sait pas la vendre n’est pas plus avancé que celui qui n’en a pas.
« Convaincre ça s’apprend, persuader est un art ».
Dans ce livre, John Dick nous explique que la persuasion est le premier degré de l'intellectualité dans la conviction. C'est l'adhésion de l'esprit, entraîné vers la preuve par des motifs qui lui semblent dignes de considération.
L'art de convaincre est une mission subtile et celui qui veut l'exercer utilement doit être instruit, avant tout, du genre d'adversaire à qui il aura affaire et de la qualité des alliés qu'il s'adjoindra.
Savoir convaincre, c’est une qualité qui permet de défendre ses positions et de se faire respecter. Et contrairement aux idées reçues, une personne convaincante est rarement autoritaire. Elle sait simplement utiliser les bons gestes et les bons mots, au bon moment.
Communiquer pour convaincre c’est aussi savoir écouter. Car, « savoir écouter, c’est posséder, outre le sien, le cerveau des autres ». Et, c’est « parce que nous pensions que nous devions persuader, nous avons oublié d'écouter ».
Selon John Dick, on peut diviser les convictions en deux grandes catégories :
1/Les convictions inconscientes.
2/Les convictions cultivées.
Entre ces deux divisions, se place la conviction conventionnelle, qui participe de l'une et de l'autre. A la première division appartiennent :
-La conviction atavique.
-La conviction héréditaire.
-La conviction mystique.
Dans la deuxième se rangent :
-Les convictions égoïstes.
-Les convictions opportunes.
-Les convictions raisonnées.
-Les convictions acquises.
Ce sont là les principales formules que l’auteur tente d’analyser et auxquelles se rattachent toutes les croyances, voulues ou sincères, qui habitent le cœur humain.
Voici comment apprendre à convaincre.
Bonne lecture.