Chacun cherche l’autre, l’autre n’est pas là. Il travaille, il consomme, il se repose. Sans l’autre, chacun se résigne à meubler sa solitude par la même absurde destruction du temps : travailler, consommer, se reposer. Ainsi, la société n’est-elle plus que l’organisation collective de la destruction solitaire du temps. L’absence des autres. La solitude. L’inflation mondiale. Le développement inégal. Absurdes rapprochements ? Irréel inventaire ? Fil conducteur central, à notre avis, de l’histoire des luttes et de l’espérance d’aujourd’hui, par lequel, dans le silence des outils, viendra le temps de la parole.