« Mon intention n’est pas de m’en tenir aux seuls enfants des mendiants avérés ; mon projet […] se propose d’englober tous les enfants d’un âge donné dont les parents sont en vérité aussi incapables d’assurer la subsistance que ceux qui nous demandent la charité dans les rues. »
Trois ans après les Voyages de Gulliver, Jonathan Swift pousse la logique économique à son terme : puisque chacun doit contribuer à la richesse commune, les pauvres et leurs enfants doivent être réinsérés dans ce cycle.
Quitte à ce que cela soit de la plus folle manière.
Traduit de l’anglais par Lili Sztajn et Thierry Gillybœuf.
Postface de Gilles Tordjman.