Quels points communs existent-ils entre un tableau de Poussin, un opéra de Rameau et les textes de Diderot sur l'art ? Le souci du détail, comme si chaque créateur assemblait des cubes pour donner une forme à l'oeuvre d'art. L'auteur s'attache à nous faire comprendre comment naît le plaisir esthétique, en même temps qu'il nous dévoile son propre goût pour l'oeuvre d'art.
Quels points communs existent-ils entre un tableau de Poussin, un opéra de Rameau et les textes de Diderot sur l'art ? Le souci du détail, comme si chaque créateur assemblait des cubes pour donner une forme à l'oeuvre d'art. L'auteur s'attache à nous faire comprendre comment naît le plaisir esthétique, en même temps qu'il nous dévoile son propre goût pour l'oeuvre d'art.Au cours d'une longue existence, l'auteur a regardé beaucoup de tableaux, écouté beaucoup de musique, lu beaucoup de livres, parmi lesquels il lui est apparu que certaines œuvres se singularisaient. Ce ne sont pas les seules qu'il admire : entre elles pourtant, dans son esprit, un réseau de correspondances se tisse.
Il cherche ce que ces œuvres peuvent avoir de commun. Elles ne se ressemblent pas, mais, pour les comprendre, sa pensée se sent contrainte à suivre le même cheminement. A propos d'œuvres d'art exemplaires, c'est donc sa façon de penser l'art que l'auteur entreprend d'explorer.
Ecrit sur le ton de la conversation, ce livre ouvre dans la peinture, la musique, la littérature des perspectives qui se croisent et se recroisent. Des réflexions sur Poussin et sur Ingres s'entrelacent à d'autres sur l'écoute musicale telle qu'elle a évolué depuis Rameau. Les idées de Diderot et de Rousseau sur les beaux-arts sont comparées à celles d'un musicologue presque oublié, leur contemporain, dont les thèses anticipent la linguistique structurale. Plus près de nous, l'analyse et l'interprétation d'un célèbre sonnet de Rimbaud précèdent deux notes inédites sur les mêmes thèmes, échangés il y a un demi-siècle avec André Breton.