Avant-propos :
L’expression (le titre de l’ouvrage) : « Le bonheur au travail » peut paraître quelque peu excessif pour certains. Ils préfèreraient plutôt le terme « Bien-être » au travail. Pourtant nous passons plus de temps avec nos collègues qu’avec notre famille ou nos proches. Donc pour se sentir vraiment heureux dans la vie, il faut aussi le ressentir au boulot. Nous avons donc choisi le terme : « Le bonheur au travail » pour qualifier cette évolution des règles d’un management moderne.
Une vaste question que nous n’aborderons pas dans cet ouvrage : un travailleur est-il plus heureux que quelqu’un sans emploi, (je n’ai pas dit sans activité). Je considère aussi un chômeur comme une personne privée temporairement d’un emploi, mais qui reste un travailleur.
Selon une étude : BVA-BPI Group ("Baromètre des salariés. La santé et le bien-être au travail"). En France, 38% des salariés souffrent de stress, un sur deux ressent une fatigue liée à une surcharge de travail et 63% se disent potentiellement concernés par le risque d'épuisement professionnel.
En Occident, la culture judéo-chrétienne a toujours considéré que le travail doit être une souffrance. « On se rend dans un lieu de souffrance pour gagner son droit au repos."
Un nouveau management
Cette nouvelle approche du management n’est plus uniquement stratégique, mais il est devenu sociétale. Il est désormais tourné vers une sorte d’intérêt général, basé à la fois sur la satisfaction des clients et des salariés. (cf : la nouvelle approche de la norme ISO 9001 dans sa version 2015).
Les dirigeants d’entreprise sont soumis aujourd’hui, à une pression sociale, sociétale et humaine considérable.
Les clients, l’ensemble des collaborateurs, et notamment les nouvelles générations, souhaitent trouver dans leur entreprise de nouveaux engagements. (Bienveillance, responsabilité, respect de l’individu et de l’environnement…).
